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Heart For Art

3 septembre 2012

Dominique Figarella, Raphael Hefti



«Dans l'exercice d'une pratique, l'on a ainsi affaire à des matériaux, c'est une fatalité. Je veux dire qu'à l'origine de la mise en branle d'une activité, il y a toujours un matériau, la relation à un matériau»
Conduire sans permis, Essai de Dominique Figarella, in Actu — De l'expérimental dans l'art, sous la direction de Elie During, Laurent Jeanpierre, Christophe Kihm et Dork Zabunyan, Les Presses du Réel, Dijon, Domaine Fabula, Bruxelles, 2009.

Figures du ratage, de l'expérimentation, de la maltraitance, Dominique Figarella et Raphaël Hefti se positionnent autour de la question de l'abstraction en contraignant le spectateur à regarder d'un peu plus près, à transgresser les interdits et les sacro-saints écrits artistiques ambiants définissant tel ou tel type de lecture, laissant le champ libre à l'appréhension de chacun quant aux modifications, aux mutations de la matière.

Dominique Figarella
Dominique Figarella, artiste français né en 1966, aime à bousculer l'ordre esthétique régnant notamment les liens établis sur la base des savoirs et sur les discours produits à propos des matières, des matériaux et de la perception artistique des œuvres. Car il s'agit bien de perception quand on regarde une œuvre de Dominique Figarella. Cette compréhension des matériaux et du geste est liée aux stimuli visuels, mais la qualité de cette compréhension et des sensations qui en découlent n'est pas seulement relative à ces stimuli. La sensation varie selon le sujet et le contexte dans lequel il la reçoit. La connaissance de la matière, de la forme voire dans certains cas de la non-forme et de l'abstraction fait appel à la subjectivité de chacun. Ainsi, comme l'explique Dominique Figarella dans son essai, Conduire sans permis: «il devient possible de dérégler (ou encore d'esquiver) l'intimité que le matériau entretient avec les énoncés qui font habituellement autorité sur la façon dont on le conçoit et donc sur la façon dont on s'en sert».

A première vue, on serait tenté de comprendre et ressentir les toiles de Dominique Figarella comme des œuvres purement abstraites, mais le principe même qu'utilise l'artiste est de donner à nos sensations pléthore de clivages. Dans un premier temps, il va recouvrir la toile d'une couche monochrome puis va la parsemer de tâches, celles-ci sont placées de manière aléatoire, interviennent nonchalamment au gré des envies de l'artiste ; le geste est libre, non contrôlé. L'artiste vient à la rencontre de son tableau puis repart. On aurait pu s'arrêter là, parler d'Action painting ou de Dripping. Mais celui que Catherine Perret compare à Diogène dans Peindre à même la réalité, semble marcher dans les pas du philosophe (Peindre à même la réalité, Catherine Perret, in. Dominique Figarella, LiFE, Saint-Nazaire, 2011, pp.13-29).
Cynique et indépendant il va recouvrir tour à tour chacune de ces tâches d'aplats de couleur opaques. Masquées, bâillonnées, censurées, elles cessent d'exister pour disparaître derrière un écran. Un voile de pudeur, de cette même censure qui fait partie intégrante de toute histoire de l'art et existe au préalable dans toute société établie prodiguant ses propres codes. Bien qu'exposant cette censure, Dominique Figarella va aiguiser notre sensibilité et notre acuité visuelle. Ses aplats carrés, ronds, reprenant des formes géométriques simples vont peu à peu dessiner une forme et donner naissance à une figure formellement identifiable. En faisant s'interpénétrer ainsi les formes, les matières, il va nous inviter à s'interroger sur la constitution des œuvres et la pensée qui les habite.

L'espace même du tableau devient, chez Dominique Figarella, une sorte de lieu où s'affrontent différents points de vues tant esthétiques que matériels ainsi que différents gestes artistiques mêlant l'abstraction ou la figuration, recréant ainsi un espace pictural multiple. Et «bien que le tableau appartienne sans conteste au monde des objets, son fonctionnement reste celui d'un dispositif qu'il pratique et non pas un médium, une discipline ou un métier qui s'appellerait peinture» (I look at the sky and I don't know what I'm looking for, Dominique Figarella & Paul Sztulman, in. Dominique Figarella, LiFE, Saint-Nazaire, 2011, pp.50-111).
Dominique Figarella développe un art complexe fait de décisions propres et d'accidents, où des gestes et des tâches sont mis en scène, le tout dans une démarche abstraite travaillant à figurer l'acte même de peindre.

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/dominique-figarella-raphael-hefti/figarella-dominique-hefti-raphael/13850.html

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21 août 2012

Pascal Pinaud - Nul motif apparent


Pascal Pinaud se présente comme un peintre. Pourtant, il ne peint pratiquement pas. Il associe les matériaux et travaille avec des professionnels et des artisans. Cette exposition monographique propose de revenir sur son travail. Une nouvelle série est dévoilée, une suite de photographies abstraites, ayant pour source les panneaux d'affichage du métro de Berlin. Sont aussi montrées les Patères, plaques de verres récupérées et assemblées trois à trois dans un jeu de composition et de transparence. En les détournant ainsi de leur fonction initiale, suspendues à un bec de cygne, l'artiste leur permet de tenir par un équilibre subtil, comme en apesanteur. Ces pièces revisitent la grande histoire de la peinture abstraite, en particulier le constructivisme.

Dans cette volonté incessante de réinventer la peinture, sans pourtant peindre vraiment, et non sans ironie, Pascal Pinaud nous invite une nouvelle fois à nous questionner sur le statut de l'oeuvre. A travers l'utilisation de techniques et matériaux aussi éloignés à priori de la peinture que le tissu d'ameublement, la photographie, le verre, la peinture de carrossier, le néon, Pascal Pinaud crée des œuvres abstraites qui revendiquent la dimension picturale de l'image produite.

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/nul-motif-apparent/pinaud-pascal/13819.html

12 août 2012

Stéphane Couturier


Le travail photographique de Stéphane Couturier fait l'objet, depuis le début des années 1990, d'une excellente reconnaissance internationale. Ses images sont présentes dans de nombreuses institutions et collections en France et à l'étranger. Il a participé à de nombreuses expositions collectives dans le monde entier. Le Printemps de Cahors en 1996, le Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg en 1999, les Rencontres internationales de la photographie d'Arles en 2001, la Bibliothèque Nationale de France en 2004, l'Exposition Universelle Aichi au Japon en 2005, la Photo Biennale de Moscou en 2006, entre autres, lui ont consacré des expositions personnelles. Son travail a été honoré par le Prix Niepce en 2003.

Stéphane Couturier a été amené à visiter les grandes villes et leurs banlieues. La ville, l'industrie, les paysages construits sont, pour lui, un moyen de questionner le rapport de l'œuvre au sujet représenté. Ce double aspect — l'investigation documentariste indissociable à la recherche plasticienne — caractérise l'ensemble de son œuvre photographique. Depuis 1994, Stéphane Couturier travaille par séries: Archéologie urbaine axée sur les espaces urbains en mutation, puis les Villes génériques, les Landscaping et les Melting Point dont la première série réalisée en 2005 est composée d'images numériques, réalisées à l'intérieur des chaînes de montage des usines Toyota de Valenciennes. C'est sur ce thème des Melting Point qu'une commande photographique sur le site du Palais de Marbre à Nice a été réalisée. Elle sera présentée pour la première fois lors de l'inauguration de l'exposition.

L'exposition présentera également la vidéo Brasilia-Axe Monumental qui est constituée de deux enregistrements effectués de part et d'autre de l'axe monumental de Brasilia, tout près de la gare centrale des bus. L'entrelacement des deux enregistrements peut paraître vraisemblable par moments, mais très vite le doute s'installe et de nombreuses incohérences peuvent être décelées. En fin de boucle, l'ensemble des véhicules disparait, pour réapparaître quelques dizaines de secondes plus tard. Quant à la vidéo Séoul-Tanji, elle est constituée d'un long travelling sur des façades en construction dans la ville de Séoul. La variation dans l'uniformisation représente le thème central de cette vidéo «Séoul-Tanji». La répétition de façades quasiment identiques sous forme d'un défilement ininterrompu fini par «abstratiser» le sujet et hypnotiser le spectateur pris d'un vertige face à ce trop-plein de réalité qui devient quasi fictionnel.

 

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/stephane-couturier/couturier-stephane/13871.html

12 août 2012

Galerie laurent Strouk - galerie art paris


 La Galerie Laurent Strouk située à Paris nous invite à passer des moments d’intenses émotions pour admirer chaque œuvre dans un cadre majestueux.


 

Chaque arrondissement de la capitale française témoigne de sa richesse culturelle par le nombre de galerie d’art, d’artistes, d’exposition et de centre culturel. La Galerie Laurent Strouk nous ouvre ses portes comme un lieu d’échange, de découverte pour chacun.

 

La Galerie Laurent Strouk expose actuellement à Paris une série de toiles, d’œuvres photographiques ou de sculptures.

 

A la galerie Laurent Strouk, les artistes présentent le meilleur d’eux-mêmes !

31 juillet 2012

Charles de Noailles, Marie-Laure de Noailles - La mission Dakar-Djibouti



A l'occasion de son accrochage estival, l'exposition permanente sur le mécénat de Charles et Marie-Laure de Noailles aborde cette année le mécénat ethnographique, illustré principalement à travers l'exemple de la Mission Dakar-Djibouti. Echappée aventureuse, cette mission dirigée par Marcel Griaule, assisté de Michel Leiris, place la littérature, les arts et la musique au service d'un nouveau regard sur les peuples africains, leurs histoires et leurs traditions. Elle révolutionne l'ethnographie et constitue un des actes fondateurs de la science moderne.

A travers des pièces dogons ou éthiopiennes, prêtées par le Musée du quai Branly ou des photographies de Marcel Griaule ou Michel Leiris, l'exposition tentera de remettre en perspective cet extraordinaire entreprise. Elle soulignera également le rôle de Charles de Noailles dans l'élaboration du Musée de l'homme, dont il est l'un des principaux artisans avec Paul Rivet, son directeur et le muséologue Georges-Henri Rivière. Le propos sera donc ici de rapprocher des univers a priori très éloignés: celui des mécènes de l'art moderne et celui des mythes et des rites de l'Afrique. Une confrontation entre les angles droits de leur villa d'avant-garde avec les formes plus âpres du continent noir.

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/la-mission-dakar-djibouti/de-noailles-marie-laure-de-noailles-charles/13852.html

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25 juillet 2012

Johanna Billing, Jakob Gautel - Situation(s)

C'est en se rendant aux repères géographiques [48°47'34'' N / 2°23'14'' E], à Vitry-sur-Seine, que les visiteurs pourront explorer plusieurs pistes interrogeant ces notions. Autant d'interrogations à aborder au travers du regard que portent ces artistes sur l'homme et son environnement, sur sa construction dans un monde de plus en plus normé, sur leur rôle en tant qu'artiste.

La sélection d'œuvres effectuée par Frank Lamy, commissaire de l'exposition, a ici pour dénominateurs communs une analyse sociologique, voire anthropologique, un caractère de revendication qui va de l'intime au public, l'ensemble prenant une forme évolutive et collaborative.

Une déclinaison de «Situation(s)»
«L'exposition réunira les œuvres de dix artistes dont le travail repose, notamment, sur le hiatus espace intime/espace public. Au travers d'œuvres évolutives, performatives et collaboratives, c'est d'identité(s) et de représentation(s) de soi dont il sera question. D'identités en mouvement, en recherche, en construction. Entre apparition et disparition, camouflage et funambulisme, il sera question de communauté, de visibilité, de genres, de sexe social, de colonialisme, de luttes, de centre et de périphérie.
D'affirmation et de situation. De positionnements, d'allers-retours. D'image. De corps. À terme, c'est à une réflexion sur l'endroit de l'œuvre, la nature de l'art et le rôle de l'artiste qu'invitera l'exposition.

Johanna Billing
Johanna Billing, avec You don't love me yet (2002- .…), archive une collection de reprises de la chanson éponyme de Rocky Erickson, articulant ainsi singularité et dynamique collective, entre différence et répétition.

Jakob Gautel
Jakob Gautel part sur les traces de son aïeule Maria Theodora (1862/63 et 1996/97), entre Indonésie et Allemagne au milieu du XIXe siècle.

Clarisse Hahn
Extrait de la série Notre corps est une arme, Los Desnudos (2011) de Clarisse Hahn dévoile l'histoire de paysans mexicains qui ont mis en place une nouvelle forme de lutte pour protester contre la spoliation de leurs terres.

Matthieu Laurette
Depuis 1998, Matthieu Laurette dresse une cartographie subjective du monde à l'aune de son activité professionnelle en proclamant régulièrement: «I am an artist».

Marcello Maloberti
Marcello Maloberti travaille à rendre visible ce qui ne se montre pas dans des actions qui rassemblent et tissent du lien social dans des formes proches du carnaval et de la procession.

Mélanie Manchot
Mélanie Manchot perturbe les représentations corporelles établies, interrogeant la conscience du corps entre intimité et partage festif avec Dance (all Night/Paris) (2011) tandis que Perfect Mountains (2011) questionne le tourisme de masse.

Aleksandra Mir
Dans une perspective postcoloniale et féministe, Aleksandra Mir, avec First Woman on the Moon (1999), réévalue l'histoire de la conquête spatiale, et au delà, l'histoire de toute extension territoriale.

Frédéric Nauczyciel
Les œuvres de Frédéric Nauczyciel scrutent la dissimulation et les représentations du corps et de l'identité masculine en milieu hostile. The Fire Flies, Francesca (Baltimore) (2011) porte un regard immergé et attentif sur la communauté noire queer de Baltimore.

Marylène Negro
Marylène Negro cherche à trouver une place dans le flux ininterrompu des images d'actualités (Daymondes, 2012) et brosse une sorte de portrait collectif fugitif et fragmentaire avec Et maintenant (2012).

Tsuneko Taniuchi
Depuis 1995 dans ses Micro-événements, Tsuneko Taniuchi met en crise stéréotypes et clichés liés à la condition féminine. Avec la série des Mariages démarrée en 2002 c'est tout le pacte social qui est redéfini.»

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/situations/billing-johanna-gautel-jakob/13835.html

17 juillet 2012

Robert combas à la galerie Laurent Strouk

 

 

Robert Combas est un plasticien et un peintre français né en mai 1957 à Lyon. Dans les années 70, dès son entrée aux beaux-arts, il apporte une esthétique novatrice. Il prend le contre-pied du courant dominant de l’époque qu’est l’art conceptuel et s’attache à redéfinir l’utilisation de l’espace, de la couleur et de la figuration. Il ouvre de nouvelles possibilités dans la voie d'un retour à la figuration.

Dès 1977, Combas peint la série des « Batailles » et crée ensuite le « Pop Art Arabe ». Cette expression de son invention désigne des œuvres aux airs de publicités « des pays sous-développés », marquées de fausses écritures arabes. Son esthétique est à l’époque assez brute et influencée par tout ce qui occupe sa vie de jeune adulte : télévision, rock, BD, sexe...

Ses toiles sont très libres, très colorées, assez violentes et avec beaucoup de personnages, souvent entrain de se battre ou de se taquiner.

 

 

13 juillet 2012

Antoni Tapies - Image, corps, pathos



«Lorsque vous regardez, ne pensez jamais à ce que la peinture (ou n'importe quoi de ce monde) «doit être», ou à ce que beaucoup de gens voudraient qu'elle soit seulement. La peinture peut tout être. Elle peut être un éclair de soleil en pleine bourrasque. Elle peut être un nuage d'orage. Elle peut être le pas d'un homme sur le chemin de la vie, ou, pourquoi pas? Un pied qui frappe le sol pour dire «assez». Elle peut être l'air doux et rempli d'espérance du petit matin, ou l'aigre relent qui sort d'une prison. Les taches de sang d'une blessure, ou le chant de tout un peuple dans le ciel bleu ou jaune. Elle peut être ce que nous sommes, ce qui est aujourd'hui, maintenant, ce qui sera toujours. Je vous invite à jouer, à regarder attentivement… je vous invite à penser.» (Antoni Tàpies, La pratique de l'art)

Né à Barcelone en 1923, disparu le 6 février 2012, Antoni Tàpies fut l'un des plus fervents défenseurs de la culture catalane, tout en s'affirmant comme l'un des plus universels et des plus grands créateurs du XXe siècle. Antoni Tàpies s'initie à la peinture pendant une période de convalescence, en copiant des œuvres de Van Gogh ou Picasso. Sa carrière de peintre débute pendant la Seconde Guerre mondiale et l'avènement du franquisme. En révolte contre l'art officiel, les atrocités de la guerre et la civilisation occidentale belliqueuse, mercantile et pressée, l'artiste se tourne vers les philosophies orientales, les arts primitifs et s'engage progressivement dans un mode d'expression très personnel, caractérisé par l'emploi de matériaux bruts, une gamme de couleur restreinte et l'utilisation de nombreux signes et symboles.

L'oeuvre, dont la puissance évocatrice et presque magique s'apparente à celle d'un talisman ou d'une icône, est conçue comme «un simple support de la méditation, un artifice servant à fixer l'attention, à stabiliser ou à exciter l'esprit». Le peintre acquiert rapidement une reconnaissance internationale de son travail et de nombreuses expositions sont organisées dans les plus grands musées du monde. Antoni Tàpies obtient les prix les plus prestigieux et sa notoriété égale bientôt celle de Miró, le maître catalan tant admiré.

Collectionneur, grand lecteur de philosophie orientale, Antoni Tàpies est également un théoricien, auteur de plusieurs écrits exposant sa vision des arts, perçus comme «les derniers réduits où l'homme d'aujourd'hui peut trouver la liberté de s'interroger sur la société, et de l'ébranler». En 1984, il crée à Barcelone la Fondation Antoni Tàpies, vouée à la promotion et à la connaissance de l'art contemporain.

L'exposition «Image, Corps, Pathos» présente 44 peintures et sculptures réalisées par l'artiste entre 1945 et 2008. Articulée autour d'une thématique essentielle à la compréhension de la démarche de l'artiste, celle de la matière, du corps de l'oeuvre, elle est aussi la rétrospective de cinquante années de recherche et de création. Un autoportrait de facture classique réalisé en 1945, au sortir de la guerre, ouvre le parcours de l'exposition qui s'achève sur une Tête rouge peinte en 2008, à l'expressionnisme exacerbé.

Entre les deux se déploie le travail de l'artiste au fil de cinq décennies: tableaux/objets composés des matériaux les plus inattendus, papier, textile, fil de fer; surfaces gravées, incisées, gardant l'empreinte des corps sous la toile de leurs vêtements; Têtes et Nus dessinés dans les coulures d'un vernis couleur miel. Le corps est le fil conducteur de l'exposition. Lieu par excellence de la rencontre entre la matière et l'esprit, il est aussi une source d'inspiration universelle et intemporelle. Le tableau lui-même, dans sa matérialité, s'apparente à un autre corps, sorte d'alter ego de l'artiste, fétiche sur lequel il projette ses émotions et ses intentions. Au travers des matériaux choisis pour leur humilité, leur symbolisme, leur pouvoir de suggestion, transparaît la dimension philosophique et spirituelle du travail de l'artiste, inspiré par le bouddhisme et les philosophies orientales.


source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/image-corps-pathos/tapies-antoni/13805.html

 

 

 

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